BIS and LOVE - L'Émission-débat

BIS and LOVE - Une émission de débat trimestrielle dans laquelle trois chroniqueurs de la région toulonnaise s'installent autour d'une table afin d'aborder un sujet bien précis sur le cinéma de genre, principalement orienté sur la culture horrifique et fantastique. 

L'adoption d'une catégorie cinématographique permettra aux participants d'évoquer de nombreux titres (populaires ou méconnus, allant même jusqu'aux oeuvres underground) tout en posant une réflexion constructive, argumentative et instructive sur le thème en question.

BIS & LOVE : lien youtube de l'émission

Présentée par le webzine Horreur.com, l'émission débute sur un premier épisode qui pose un débat autour du FOUND FOOTAGE, ou l'art d'utiliser une caméra à l'épaule directement intégrée dans l'histoire fictionnelle d'un film, également tenue par un des personnages par lequel le spectateur s'identifie pour se situer aux côtés des autres protagonistes, mais aussi pour se positionner en tant que témoin d'événements, de phénomènes ou de méfaits pris sur le vif.

Initié par "Cannibal Holocaust" et popularisé par le "Projet Blair Witch", le format résiduel de la "pellicule retrouvée", directement inspiré du cinéma-vérité, est devenu une méthode d'immersion principalement utilisée dans le cinéma d'horreur afin de renforcer l'ambiguïté entre la fiction et la réalité, permettant ainsi d'accentuer la sensation durant le périple des personnages piégés dans leurs mésaventures. 

Genre à succès, mais bien souvent décrié, le Found footage voit sa vague de films d'horreur inonder le grand écran de la fin des années 2000 jusqu'au début des années 2010 suite aux succès de "Cloverfield", "Rec" et "Paranormal Activity", sans oublier les inombrables snuff-movies fictifs intimement reliés au "genre". 
Aujourd'hui encore, certains cinéastes s'adonnent au style afin de proposer diverses sensations plus ou moins efficaces. 

Moteur à succès bien mérité ou fruit de la médiocrité ? Le Found footage réussit-il à se renouveler au fur et à mesure des années ? A-t-il exploré l'intégralité de son potentiel sensationnaliste et/ou cinématographique ?
Nous allons tenter, à travers une mise en réflexion de nos appréciations sur le "genre", de répondre à ces questions afin de mettre en valeur le rapport sensible et affectif des cinéphiles vis-à-vis de ce vilain petit canard du cinéma horrifique.

Passionnément vôtre !