Splatters : la boucherie qui met l'eau à la bouche

S'il y a bien un genre que j'affectionne particulièrement, et qui vieillit très bien, c'est bien le splatter allemand et son gore artisanal fait maison. C'est amateur, c'est mal joué, mal monté, mal filmé bref, c'est torché avec le cul mais indéniablement conçu avec le coeur.

Films de terroir bien juteux, on a ici de beaux morceaux de bidoche bien saignants et servis par d'authentiques bouchers passionnés ! À commencer par le grand Olaf Ittenbach, très connu pour Black Past, Burning Moon et surtout Premutos qui s'inscrit dans la lignée de Braindead de Peter Jackson. Mention spéciale à Dard Divorce et No Reason, faisant partie des meilleurs films gore de sa cinématographie. 

De la viande bien tendre qui fond dans la bouche

On reste toujours dans le paysage germanique avec les films d'Andreas Schnaas (Violent Shit, Anthropophagous 2000, Zombie 90 etc...), Timo Rose (Barricade, Game Over, Fearmakers) et autres faiseurs d'éclaboussures. 

Parmi eux se trouve un de mes splatters préférés, Necronos, digne de faire partie du top 10 des films les plus gore jamais réalisés. Das Komabrutale Duell était à l'époque bien placé au sommet lui aussi. 

En sachant que celui qui mérite probablement la palme du film le plus gore de l'histoire selon moi n'est autre que Untot Undead Unleashed !

Splotsh !

En voici d'autres bien gratinés eux aussi !

Il faut dire que lorsqu'on reçoit ce genre de film, on a juste l'impression d'inserer un morceau de barbaque entre ses DVD...

Blurp !

Bon, celui-là n'est pas allemand, mais américain... Mais l'esprit et la générosité sont au rendez vous ! 

Un classique incontournable