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Les copies bootlegs : pour ou contre ?

Publié le par Androstaub

Collectionner des films, c'est partir en quête d'objets rares et qualitatifs. Évidemment certaines oeuvres sont beaucoup plus difficiles à trouver que d'autres, et nous imposent un véritable challenge pour les dégoter en édition originale et officielle. 

Entre les films qui demeurent inexistants en DVD (car seulement édités sous format VHS) et ceux qui ne sont sortis que dans un pays lointain hors de portée du commerce occidental, de nombreuses éditions bootleg (copies pirates) voient le jours afin que les collectionneurs de supports physiques aient l'opportunité de les tenir en main. 

Il faut néanmoins tenir compte de la valeur nulle de ces fausses pièces de collection qui, même si elles matérialisent l'intérêt qu'un cinéphile porte à l'oeuvre en soi, n'est qu'un simulacre rangé au milieu de l'authenticité. À combien doit-on acheter/vendre ces copies ? Entre 6 et 10 euros, pas plus, juste de quoi rembourser la fabrication (faisable par n'importe qui) et les frais de port. Étant donné que n'importe quel film est facilement trouvable sur le net, l'achat de bootlegs s'avère être avant tout un moyen facile et accessible aux feignants d'acquérir un format physique sans le moindre effort. Comme vous le voyez, j'en fais légèrement partie !

Il faut juste veiller à ne pas en abuser et à ne pas se noyer dans l'illusion d'avoir des pièces rares que l'on doit ranger au même rang que les éditions originales.

Sadi-scream, Pain-Gate, Conton et Guzoo en copies bootleg
Sadi-scream, Pain-Gate, Conton et Guzoo en copies bootleg
Sadi-scream, Pain-Gate, Conton et Guzoo en copies bootleg

Sadi-scream, Pain-Gate, Conton et Guzoo en copies bootleg

La conservation de chaque bootleg est temporaire, jusqu'au jour où une édition originale de chacun de ces films viendra à moi.

Mais parmi les fabriquants de copies bootleg se trouvent des éditeurs tels que Twistedanger, Baroque, Uneasy Archives, Toxic Filth et d'autres qui soignent leurs éditions pour un minimum de qualité visuelle, certains étant devenus des références du cinéma obscure. D'autres éditent des films récents en VHS comme un hommage artistique à ce support disparu des commerces.

Sans parler de The Green Elephant qui n'est jamais sorti en édition officielle, ou la trilogie LPS, intitulée par l'éditeur Putrid Video "Animal Gore trilogy", dont les VHS japonaises font partie des plus difficiles à trouver dans le monde des collectionneurs de films déviants. La compensation qu'apporte un DVD bootleg devient alors honorable. À chacun d'en accorder une quelconque valeur néanmoins.

The Lady in the sea of blood, Animal Gore (LPS), Nekro et The Green Elephant en copies bootleg
The Lady in the sea of blood, Animal Gore (LPS), Nekro et The Green Elephant en copies bootleg
The Lady in the sea of blood, Animal Gore (LPS), Nekro et The Green Elephant en copies bootleg

The Lady in the sea of blood, Animal Gore (LPS), Nekro et The Green Elephant en copies bootleg

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